LGP – Chapitre 12


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Chapitre 12 – La clé et le rapport de prêt

Traducteur : Oyumi
Check : Polisensi

An Zi Ran rentra chez lui et alla se reposer dans la salle d’étude. Un peu plus tard, le majordome Su entra.

En entrant dans la salle, il se rendit compte que le visage de Zi Ran était tendu. Il lui demanda : « Jeune maître, vous êtes sûr de vouloir faire ça ? »

Monsieur Su avait été informé de ce qui s’était passé dans la matinée. IL travaillait pour An Chang Fu depuis plus de vingt ans, il savait bien combien d’argent tous ces villageois devaient à la famille An. Si toutes les dettes n’étaient pas remboursées, ce serait une énorme perte financière pour la Famille An.

« M. Su, je suis très sûr de ma décision. », dit Zi Ran en déposant les livres de comptes qu’il tenait.

« Mais… Si votre père était encore en vie… Ce ne serait pas ce qu’il… », murmura M. Su avec inquiétude, il connaissait l’importance de ces dettes. C’est grâce à elles qu’ils pouvaient contrôler les villageois, c’était aussi l’une des raisons pour lesquelles la Famille An était si riche.

Zi Ran leva la main pour empêcher M. Su de finir ses paroles. « Chut, j’ai déjà pris ma décision, » dit-il.

Zi Ran venait du XXIe siècle, il savait bien qu’il n’était pas nécessaire de blesser ou de nuire aux villageois pour gagner de l’argent, il y avait aussi d’autres moyens. Maintenant qu’il était devenu le chef de la Famille An, ils n’avaient plus besoin de suivre les traces de son père, qui utilisait des mauvais moyens pour gagner de l’argent.

Il pensait aussi, qu’An Chang Fu devrait être heureux d’être mort rapidement. Vu la façon dont le pays évoluait, avec l’apparition de plus en plus de lois, la manière dont Chang Fu s’enrichissait deviendrait certainement illégale.

« M. Su, apportez-moi tous les rapports de prêt, je veux vérifier quelque chose. Dites aussi à Su Zi de venir. », ordonna Zi Ran en mettre en ordre son bureau.

Réalisant la détermination de Zi Ran, M. Su obéi à ses ordres. Au fond, M. Su était en fait soulagé par sa décision. Depuis qu’il travaillait avec son père, il était en fait opposé à la façon dont il gagnait de l’argent. Il avait essayé de le convaincre que c’était mal, mais tout ce qu’il avait obtenu en retour, c’était un avertissement selon lequel il serait renvoyé s’il abordait le sujet à nouveau.

Su apporta la boîte qui contenait tous les rapports de prêt dans la salle d’étude de Zi Ran.

Il lui dit alors : « Jeune maître, votre père était le seul à avoir la clé pour ouvrir cette boîte, même moi, je n’ai aucune idée de l’endroit où il la gardait. »

Dès qu’il finit de parler, il vit une clé dans la main de Zi Ran en portant finalement son regard sur lui.

L’autre salle d’étude, celle de Chang Fu, était un endroit où personne n’était autorisé à entrer. Il était facile de deviner que toutes les choses importantes y étaient gardées. Il fut facile pour Zi Ran de savoir où se trouvait la clé.

Zi Ran ouvrit la boîte en utilisant la clé. À l’intérieur, se trouvaient des réserves de rapports de prêts, il y en avait des tonnes. Comme l’avait dit M. Su, si tous ces prêts n’était pas collectés, ce serait une perte financière énorme.

« Divisez-les en deux piles, l’une pour le prêt d’argent, l’autre pour le prêt de nourriture, et aussi, j’ai besoin… », ordonna An Zi Ran en sortant les rapports de la boîte.

M. Su et son fils, Su Zi, se mirent rapidement au travail.

Puisqu’il y avait une grande quantité de rapports, Chang Fu n’avait pas pu les organiser correctement. Il leur fallut plus de deux heures pour les répartir en différents tas. Ce faisant, Zi Ran eu l’occasion également de tous les passer en revue.

Au bout d’un moment, les subordonnés du gérant Feng virent leur faire un rapport sur ce qui s’était passé.

Ce matin, après que Zi Ran ait quitté le magasin de nourriture, les villageois étaient partis eux aussi.

Bien que plus de la moitié des villageois n’avaient pas cru à ses paroles, ils n’avaient pas osé faire quoi que ce soit. Ce n’était que des citoyens sans défense, ils ne pouvaient rien contre les forts combattants qui protégeaient le magasin.

Les subalternes du gérant Feng avaient suivi l’un des villageois qui avait causé beaucoup d’ennuis, et il les avait menés à An Chang De, c’était lui qui était derrière tout ça.

Le plan d’An Chang De était de semer le chaos et le trouble, il ne s’attendait pas à ce que Zi Ran gère la situation aussi bien. En attendait trois jours, Chang De voulait voir si Zi Ran allait vraiment rendre les rapports de prêt aux villageois, il voulait savoir s’il était aussi généreux qu’il le prétendait.


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