LGP – Chapitre 13

''Zi Ran, moi, votre quatrième tante, ai entendu dire que vous aviez l'intention de rendre tous les reçus de prêts aux agriculteurs. Est-ce vrai ?'' Dans les trois jours qui suivirent, les trois femmes d'An Chang Fu se précipitèrent sur place dès qu'elles apprirent la nouvelle. La première à parler fut Wang Qinglan, qui n'avait pas d'enfants et ne pouvait compter que sur le soutien d'An Ziran pour maintenir sa position au sein de la famille An.

LGP – Chapitre 12

An Zi Ran rentra chez lui et alla se reposer dans la salle d'étude. Un peu plus tard, le majordome Su entra. En entrant dans la salle, il se rendit compte que le visage de Zi Ran était tendu. Il lui demanda : ''Jeune maître, vous êtes sûr de vouloir faire ça ?" Monsieur Su avait été informé de ce qui s'était passé dans la matinée. IL travaillait pour An Chang Fu depuis plus de vingt ans, il savait bien combien d'argent tous ces villageois devaient à la famille An. Si toutes les dettes n'étaient pas remboursées, ce serait une énorme perte financière pour la Famille An.

LGP – Chapitre 11

Les villageois qui avaient cambriolé les magasins réapparurent deux semaines plus tard. Un groupe d’entre eux s’était précipité dans le magasin du gérant Feng. Cette fois-ci, ils ne s'étaient pas plaints et n'avaient pas provoqué d'émeute. Ils pénétrèrent à l'intérieur et prirent toute la nourriture qu'ils pouvaient trouver avant de repartir. Un groupe d'hommes grands et forts les attendaient à la sortie, les fixant avec un regard menaçant. C'était un piège.

LGP – Chapitre 10

Au début, il n'y avait que deux ou trois personnes qui essayaient de semer le trouble devant le magasin. Comme ils n'étaient pas nombreux, le gérant Feng ne faisait que les chasser. Quelques jours plus tard, les quelques personnes qui avaient été chassées étaient revenues pour semer le trouble. Cette fois-ci,  ils ont même essayé de s'introduire dans le magasin pour se procurer de la nourriture, mais bien sûr, ils n'avaient pas réussi.

LGP – Chapitre 9

Trois jours plus tard. Su Zi se précipita dans la salle d'étude juste au moment où Zi Ran avait fini de fouiller les livres de comptes. Su Zi était le fils de M. Su. Il avait vingt-deux ans, soit six ans de plus que Zi Ran. D'habitude, les hommes à cet âge étaient tous mariés, mais Su Zi était toujours célibataire. An Zi Ran ne lui avait jamais demandé pourquoi il était célibataire, car ce n'était pas son problème. De plus, ça ne l'intéressait pas. ''Que s'est-il passé ? Pourquoi es-tu si nerveux ?'', demanda Zi Ran.

LGP – Chapitre 8

Après son retour à la salle d'étude, An Zi Ran prit son stylo et commença à s'exercer à l'écriture des caractères. Monsieur Su lui avait dit que ceux-là étaient difficiles, si Zi Ran saurait bien les écrire, il n'aurait aucun problème avec d'autre caractères. Lorsque Monsieur Su entra dans la pièce, il vit Zi Ran totalement concentré sur sa calligraphie. Il n’y avait aucune trace de malaise ou de tristesse sur son visage, on ne pourrait jamais deviner qu’il venait juste d'avoir une dispute avec son oncle et sa tante.

LGP – Chapitre 7

Même si An Zi Ran n’avait jeté qu'un simple coup d’œil à An Chang De, en seulement quelques secondes, il était quand même capable de deviner ce que son oncle pensait. "Ma Tante, je suis désolé mais je n'ai pas pu entendre ce dont vous parliez maintenant, auriez-vous l’obligeance de répéter?" demanda Zi Ran en regardant Wu Zhi, l'épouse de An Chang Fu. Wu Zhi fut complètement choqué, comment Zi Ran, le garçon paresseux, peut-il avoir autant d'enthousiasme dans son discours?

LGP – Chapitre 6

Du point de vue d’An Zi Ran, les funérailles dans la région de An Yuan Ju étaient très différentes. Après le décès de leurs parents, les Chinois avaient une tradition appelée Shou Ling où le fils aîné devait s'asseoir près du cercueil de leurs parents défunts et veiller sur lui pendant un certain temps. Cependant, dans An Yuan Ju, celui qui à revenait cette tâche n'était pas le fils aîné, mais la fille à la place.

LGP – Chapitre 5

An Chang De: "Mon cher frère… pourquoi, pourquoi devais-tu nous quitter si vite?" Avant même d’atteindre le temple, An Zi Ran entendit le bruit rare d’un homme qui pleure. An Zi Ran s'approcha du temple et y jeta un coup d'œil. Un homme d'âge moyen était debout avec sa chemise froissée qui pendait le long de son corps. Réalisant qu'il y avait quelqu'un à la porte, il se retourna pour enfin faire face à An Zi Ran. Cet homme d’âge moyen était celui dont parlait Monsieur Su; c’était le frère aîné de An Chang Fu, An Chang De.

LGP – Chapitre 4

La mort d’An Chang Fu et de Liu Mei Xiang avait eu lieu il y a seulement trois jours et la nouvelle avait déjà fait le tour du village d'An Yuan. La tristesse remplissait la maison de la Famille An, tout le monde était fatigué et agacé par le fait que le Nouvel An chinois était pour le lendemain. C’était censé être un jour de fête où les familles se réunissaient pour dîner ensemble. Leur mort avait transformé ce qui devait être une fête heureuse en des funérailles lugubres. Alors que l’affaire concernant An Zi Ran s’était produite le même jour, dans l’après-midi.